Budget, réformes, où en est-on ?

Si le budget 2025 n’a pas été adopté, une “loi spéciale” a été votée. En l’absence de budget, elle permet de prélever l’impôt, d’emprunter pour financer l’État et la Sécurité Sociale. Cet outil permet donc donc de garantir le fonctionnement des services publics mais aussi la le paiement du traitement des fonctionnaires et de la pension des retraité·es.

L’absence de budget 2025 fait aussi tomber les mesures que nous avons combattues :
– les 3 jours de carence pour les fonctionnaires. À ce stade, nous en restons à un jour de carence, ce qui est déjà trop, puisque pour le SNUEP et la FSU, c’est “ni 1, ni 2, ni 3 mais 0 jour de carence !”
– la suppression de 4 000 postes d’enseignant·es pour la rentrée 2025.

Le SNUEP-FSU continue son combat contre la réduction de 10% de la rémunération en cas d ‘arrêt maladie! La rémunération des fonctionnaires est la reconnaissance de leur investissement au quotidien pour l’intérêt général. Elle ne doit pas être une marge de manoeuvre budgétaire!

Lors du CSA ministériel du 17 janvier 2025, la ministre d’État E. Borne a annoncé l’abandon du projet de DNB obligatoire pour accéder à la 2de pro. En conséquence, les classes de prépa-2de ne seront pas généralisées et devraient disparaître définitivement à la rentrée 2026. Les classes pilotes fonctionnant cette année seront maintenues en 2025-2026. Celles fonctionnant difficilement pourront être retravaillées pour la rentrée prochaine ou abandonnées. Cet abandon du DNB couperet et de la classe prépa-2de, obtenu par la lutte syndicale, est un coin dans le Choc des savoirs et le tri scolaire et social.